Christine Subira

Christine Subira - Artiste peintre

C h r i s t i n e   S u b i r a

Artiste peintre

 

Ayant grandi en Provence, j’ai suivi une formation Arts plastiques à l’Université d’Aix-Marseille Luminy tout en étant auditrice libre aux Beaux-Arts situés sur le même campus. Ce sont les concours de l’Éducation nationale qui m’ont conduite à Saint-Etienne et j’ai fini par m’y installer définitivement. Retraitée depuis peu, après avoir passé toute ma carrière à enseigner les arts plastiques dans différents collèges et lycées de Saint-Etienne et ses environs, je peux enfin m’adonner sans retenue à la peinture, chose que je faisais de façon plus ponctuelle compte tenu de mes obligations d’enseignante.

J’ai longtemps gardé mes productions secrètes, par pudeur sans doute, par crainte du regard de l’autre sûrement…jusqu’au moment où je me suis dit « pourquoi pas moi ? ». Depuis, quelques expositions m’ont été proposées, la première a eu lieu à la galerie Chrysalive de Saint-Etienne, à l’invitation de Sylvie Jourget en octobre 2019, suivie de celle que j’ai présentée à l’Atelier Céramiques & Cie de Saint-Galmier en janvier 2020. Début mars 2020, trois de mes tableaux ont été sélectionnés pour l’exposition collective de Sérézin-sur-Rhône, j’y ai obtenu le prix du public. J’ai aussi présenté mes tableaux au village d’artistes de Marols les 3 et 4 juillet 2021. D’autre part j’ai exposé en tant qu’artiste permanente pendant toute la saison 2020-2021 à la galerie Rêves d’Ailleurs de Saint-Etienne et ai participé à l’exposition collective organisée dans ce lieu en juillet 21 sur le thème « Sourire Zéro Déchet ».

Ma démarche de peintre a beaucoup évolué avec le temps… j’ai d’abord pratiqué un matiérisme austère, sans aucune couleur en dehors de celle des éléments naturels que j’intégrais dans mes compositions, terre, ocre, sable, végétaux rehaussés de noir et blanc, répondant à ma thématique: « désacralisation de la mort ». Le hasard d’une rose en céramique trouvée au sol (dans un cimetière, ça ne s’invente pas!) a voulu que je l’imagine dans la chevelure de Frida Kahlo et c’est de là qu’est partie ma série de portraits « hommages ». Tous sont ceux de personnages que j’aime, respecte, voire admire pour diverses raisons, sans bien sûr les connaître personnellement (puisque ça m’a parfois été demandé, autant le préciser!). Mélanger les techniques me permet de répondre avec plus de précision aux objectifs que je me fixe, l’acrylique rehaussée de pastels gras étant souvent complétée par divers matériaux et matières amenant épaisseur, texture, et liberté dans la façon de traiter mes personnages et leur environnement. C’est toujours en mélangeant des matières que j’ai travaillé sur l’idée des sites industriels pour une exposition dédiée au monde ouvrier.

Je conclurai avec la citation d’un artiste que j’affectionne tout particulièrement :

« Une peinture: de la pensée engloutie dans de la couleur et qui montre le bout de son nez »  Pierre Alechinsky