T h i e r r y B o i s – S i m o n
Graveur
bois.thierry@laposte.net
06 41 69 99 67
Membre de Manifestampe
Intention :
J’ai tout d’abord travaillé la gravure sur bois et la linogravure, puis la pointe sèche sur zinc, cuivre et rhénalon, l’eau-forte, et la photogravure, associée ou non à la pointe sèche.
Je passe beaucoup de temps à améliorer la technique à l’eau-forte/photogravure, très artisanale, les résultats de la morsure présentant souvent un caractère aléatoire acceptable, ou non. Il faut alors recommencer encore et encore.
Une distanciation s’opère alors dans la forme, car le rendu à l’eau-forte s’éloigne du document original. Il y a souvent dans les sujets une référence au passé, que ce soit dans les personnes disparues ou dans les objets (les corps ou les bateaux) en voie de disparition. Mais aussi les hommes et les femmes d’aujourd’hui, les objets de la mer, le flamenco, les piéta, …
Les sujets sont parfois peu directement figuratifs, basés sur une réalité (macrophotographie, métallurgie, physique, géologie, …, la nature transformée, en somme).
Je présente des travaux qui s’étalent sur quelques années, incluant lino, bois, pointe sèche, eau forte, photogravure.
Les thèmes que je développe peuvent être figuratifs, ou non.
J’étudie la nature et les transformations qu’elle subit, un élément figuratif pouvant alors s’éloigner vers l’abstraction.
Techniques utilisées:
Gravure à la pointe sèche, eau forte et photogravure.
Pointe sèche: l’outil donne son nom à la technique. Un outil à pointe d’acier ouvre des sillons dans le métal (cuivre, zinc, aluminium).
La plaque est gravée au moyen de pointes de différentes grosseurs, bien effilées.
Il s’agit en fait de « dessiner » avec la pointe sur la plaque, comme on dessine sur une feuille de papier. La plaque est ensuite encrée, puis passée sous la presse taille-douce.
Eau-forte : les zones de la plaque, non protégées par le vernis, sont mordues dans un temps variable par le perchlorure de fer.
Photogravure : un dessin ou une photo sont reproduits sur une plaque de métal, et le perchlorure de fer mord la plaque aux endroits non protégés. La plaque est ensuite encrée, puis imprimée.